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Essence : un court métrage sur la place des hommes dans la société
Lauréat du comité Initi'active Jeunesses de juillet 2022,, Jan Amor à un projet de court-métrage de fiction de 20 minutes qui traite du sujet des migrations à travers les destins croisés de plusieurs personnages amenés à se côtoyer sur une aire d’autoroute. Thriller social et dramatique non dénué de suspense, le film incite à réfléchir sur l’immigration, le tourisme ou la condition animale, en enchevêtrant les parcours des personnages.
Depuis son plus jeune âge, Jan est passionné par le cinéma et l'écriture, commençant à écrire des nouvelles et des scénarios courts pendant son enfance au Caire, et à tourner des courts métrages familiaux à l'âge de huit ans, pendant les vacances d'été. Il a continué tout au long de son adolescence à Barcelone jusqu’à aujourd’hui. À 18 ans, il est venu s’installer à Toulouse, où il a obtenu une Licence en Création Audiovisuelle et un Master spécialisé en Réalisation à l'ENSAV (École Nationale Supérieure de Audiovisuel). Il a récemment achevé son projet de fin d’études “Aller Simple”, un court-métrage de fiction de 25 minutes co-réalisé avec sa partenaire et produit avec la bourse CINENSAV. Il a aussi exploré le documentaire, notamment avec “Island of Turtles” (2019), et il a également participé a la création de deux
spectacles interdisciplinaires "Alliezah" (2018), sur l’immigration et l'exil, et "City of Scarves" (2021), sur la place de la femme dans l’histoire de l’Argentine. Sa motivation aujourd’hui est de réaliser ce court-métrage qui lui tient à coeur pour faire le saut entre un film d’école et un film produit, pouvoir plonger au plus profond de cette histoire avec patience, accompagnement et financement.
Pourquoi ce projet
Cette idée fleurit en lui depuis qu'il a emménagé à Toulouse et qu'il fait des aller-retours en bus entre la France et l’Espagne. Il a écrit les premiers brouillons du scénario pendant ces longs trajets et profité des pauses pour faire des repérages. Il est devenu passionné des aires de repos, ces microcosmes de transit où les chemins se croisent en permanence et où l’on rencontre des personnes de tous les milieux et toutes nationalités.
Dans une époque où la question de la migration est au coeur de tous les débats, ce film propose de plonger dans ce sujet à travers plusieurs points de vue de différents individus impliqués de manière directe ou indirecte. Nous sommes tous concernés par ce sujet, surtout dans un temps de guerre, de crise migratoire et de crise climatique, et il pense qu’il est essentiel de parler de réconciliation et de solidarité pour les années à venir.
Les objectifs
Essence est un court-métrage choral et multilingue d’environ 20 minutes qui se déroule entièrement dans une aire de repos: un épicentre de destins croisés, de cultures en collision, de fatalité et de rencontres poétiques. Un thriller social et dramatique qui flirte avec le réalisme magique pour souligner l'impact que l’insolite peut avoir sur le réel, tant pour le bien que pour le mal. Une revisite du mythe de la tour de Babel pour questionner le langage, la cohabitation
et l’absurdité des frontières, physiques et mentales. Chaque personnage vient représenter un collectif différent, pétri de ses propres stéréotypes (les camionneurs, les migrants, les policiers, les touristes, les employés…). L’idée est de voyager des représentations clichés et les stigmatisations à la compréhension de leur unicité en tant que personnes et leur place dans le monde et la société.
Essence est une histoire qui traite de plusieurs sujets sociaux et humanitaires urgents et d’actualité tout en restant divertissante et accessible. Même si le film se déroule dans un espace géographique concret, son but est de traiter des conflits et des personnages qui font écho à des problématiques universelles.
Sa dimension sociale interrogera les personnes s’intéressant aux différentes thématiques que le film aborde mais aussi à tout autre type de public qui n’est pas forcément concerné par ces questions et qui pourra les amener à se questionner.
Il espère que le film pourra lier un public de tout le département avec des ciné rencontres en présence de l’équipe, puis il sera ensuite envoyé dans le circuit des festivals du monde entier pour susciter l’intérêt d'éventuels distributeurs, plateformes et salles de cinéma.
Selon lui, la compréhension du monde dans lequel nous évoluons est primordiale. Outre l'aspect intéressant et divertissant du film en tant qu'oeuvre cinématographique (les conflits, le suspense, la relation entre les personnages…), cette histoire interroge tout un système de valeurs et fait poser des questions sur le plan social, politique et culturel. Par la métaphore de la tour de Babel il interroge sur la manière dont on vit ensemble et les relations aux autres, ainsi que le rapport de chacun de nous avec la société.
Un autre personnage du film est un camionneur transportant des brebis, ce qui posera également
la question de notre rapport aux animaux, soulevant des thématiques telles que l’élevage intensif et le transport transfrontalier non respectueux des bêtes.
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